Zundapp

Un grand merci à Charles Coutard qui nous ressort deux photos d'une moto que l'on voit que très exceptionnellement sur un paddock de trial vintage. L'occasion ( merci Wikepedia ) de rappeler l'histoire étonnante de cette marque Allemande

La société Zünder und Apparatebau GmbH, fondée à Nuremberg en 1917 par Fritz Neumeyer, est spécialisée dans la production de détonateurs. Après la Première Guerre mondiale, la firme se spécialise dans les motocyclettes : la Z22 sort en 1922.

Sous le Troisième Reich, Zündapp travaille sur un modèle capable de tracter un canon et de franchir les pires obstacles avec une consommation maximale de 6,5 <abbr style="border-bottom: 0px; cursor: help; text-decoration: none; " title="litre" class="abbr">L</abbr> aux 100 <abbr style="border-bottom: 0px; cursor: help; text-decoration: none; " title="kilomètre" class="abbr">km</abbr> et une vitesse de pointe de 95 <abbr style="border-bottom: 0px; cursor: help; text-decoration: none; " title="kilomètre par heure" class="abbr">km/h</abbr>. La KS 750 sous forme de side-car est opérationnelle en <time style="white-space: nowrap; " data-sort-value="1940-12" datetime="1940-12" class="nowrap">décembre 1940</time>. 18 600 exemplaires sont produits pendant la guerre.

Comme pour leurs éternelles rivales les BMW « Russie » ou « Afrikakorps », les Zündapp militaires sont des bicylindres boxer avec une transmission finale par cardan, arbre et couple conique.

Seule différence notable avec la BMW, la transmission primaire retenue par l'ingénieur Richard Küchen fait appel à des chaînes et non à des engrenages.

La KS 800 (à moteur 4-cylindres à plat comme la Honda Gold Wing lancée quarante ans plus tard), véritable « superbike » de l'avant-guerre, n'existe qu'à très peu d'exemplaires et ne connaît pas de déclinaison militaire.

Les grosses cylindrées Zündapp (parfois surnommées éléphants verts et éléphants volants pour les modèles KS 600 d'après-guerre) sont particulièrement prisées pour l'attelage à un side-car. La version militaire comporte un système de prise de force permettant de rendre motrice la roue du side-car en l'accouplant au pont arrière (couple conique de transmission) de la motocyclette, ce qui lui confère de bonnes aptitudes de traction en terrain neigeux ou boueux.

En 1958, l'activité de l'usine de Nuremberg est totalement transférée dans une nouvelle usine située à Munich après avoir fabriqué une mini-voiture, la Janus.

Zündapp cesse ses productions de motocyclettes de grosses cylindrées en 1958 et de moyennes cylindrées en 1963.

La société continue à produire des cyclomoteurs et des motocyclettes légères de 50 à 175 <abbr style="border-bottom: 0px; cursor: help; text-decoration: none; " title="centimètre cube" class="abbr">cm3</abbr> de cylindrée. C'est là qu'elle produit les célèbres KS 50. Il y a trois générations : les 517, les 529/530 et les 540. Zündapp produit également les GTS 50CS 50, Sprinter et Hai 50 (même châssis 448, mais la Hai est une version trail/enduro). À noter, toujours en deux-temps, de plus grosses cylindrées avec les KS 80KS 125 et KS 175.

Les petites cylindrées 2-temps sont également produites sous licence au Portugal sous la marque Famel.

La firme fait faillite le <time style="white-space: nowrap; " data-sort-value="1984-08-13" datetime="1984-08-13" class="nowrap">13 août 1984</time>.

Les outillages de production des dernières petites motocyclettes Zündapp sont vendus à un entrepreneur chinois.